120 battements par minute
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Paris, au début des années 1990. Alors que le SIDA tue depuis plusieurs années, le mouvement “Act Up” essaie de secouer l’apathie de l’opinion publique en France. Car à l’époque, il y a beaucoup d’indifférence de la part des gens bien-pensants qui considèrent que la maladie ne touche que les “marginaux” de la société : les homosexuels, les toxicomane. “Act Up” réunit des séropositifs en colère, qui ne vont pas hésiter à mener des actions “choc” pour secouer les consciences…Grand prix du Jury à Cannes, César du meilleur film 2018, le film impressionne par la fluidité de sa montée en puissance, la sophistication discrète de sa structure. Du collectif à l’individu, le flux de “120 battements par minute” coule, vrille, se tord mais toujours repart. En pleine épidémie du sida, Robin Campillo propose un film de vie, d’amour et de combat porté par de jeunes comédiens bouleversants.